Description
Added on the 18/10/2010 18:44:15 - Copyright : Le Progrès
25 ans déjà, et la 26e campagne des Restos du cœur 2010-2011 ne connaît toujours par la crise. Ce mardi matin, pour la première distribution de nourriture de la saison à Saint-Etienne. Les bénéficiaires faisaient la queue. D’année en année, les bénévoles de la Loire doivent faire face à une demande en hausse constante.De plus en plus de jeunes frappent à la porte des Restos du cœur dont notamment les familles monoparentales.Des situations dont aujourd’hui personne n’est vraiment à l’abri.Au-delà de l’aide alimentaire au bénéfice des plus démunis, certains attendent aussi un peu de chaleur humaine.L’année dernière dans la Loire, de novembre à mars, six cents bénévoles ont distribué l’équivalent de 800 000 repas. Si cette 26e campagne promet d’être malheureusement encore plus lourde, tout n’est pas si noir. Chacun reste digne et remercie l’initiative de Coluche. L’espoir de retrouver un emploi ou de faire une belle rencontre est dans toutes les têtes.Reportage : Damien Lepetitgaland
Moins nombreux mais toujours motivés. Ils étaient environ 1500 aujourd’hui à Saint-Etienne pour s’opposer à la politique menée par Nicolas Sarkozy. Au-delà des retraites, c’est contre les réformes à venir à l’image du projet de loi sur la dépendance que les ligériens sont decendus dans la rue également à Montbrison et Roanne. Si FO était absent des cortèges considérant qu’il fallait passer à autre chose, l’Intersyndicale CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA ne souhaitent pas lâcher.A l’arrivée de la manifestation, place Jean-Jaurès, une soupe populaire était proposée symboliquement aux manifestants pour les réchauffer.Dans les rangs des manifestants, on ressent une appréhension concernant l’avenir. Un souci encore plus marqué chez jeunes.Si l’avenir des Français est incertain, en revanche on sait déjà qu’une manifestation est fixée ce jeudi 25 novembre à 10 heures place Dorian à Saint-Etienne contre le projet de loi sur la dépendance.Reportage: Damien Lepetitgaland
Nouvelle action coup de poing ce matin dès 4 heures de la Coordination inter-secteur de la Loire. Une centaine de manifestants a bloqué le centre de tri de La Poste. Dans la zone concernée, la distribution du courrier des particuliers mais également des professionnels sera perturbée une bonne partie de la journée.Une centaine de militants, venant de différents secteurs (professeurs, étudiants, facteurs, hospitaliers...), était mobilisé ce matin dès 4 heures devant le centre de tri de La Poste de Saint-Just-Saint-Rambert pour s'opposer une nouvelle fois à la réforme des retraites. Si les députés s’apprêtent aujourd'hui à voter définitivement le texte, adopté hier par le Sénat. Les syndicats, eux, maintiennent leur appel à la mobilisation demain. C'est la raison pour laquelle encore aujourd'hui la Coordination inter-secteur de la Loire poursuit leurs actions ponctuelles. Une manière de faire vivre le mouvement, une trentaine d'étudiants était là pour soutenir leurs aînés dans la lutte. L'espoir de faire plier le gouvernement et que la réforme ne soit jamais appliquée motive chaque militant qui est encore sur le terrain.Le blocage s'est s'est terminé aux environs de 9 heures après que quelques palettes soient brûlés pour réchauffer l'atmosphère. Il faisait particulièrement froid ce matin dans le Stéphanois.Reportage: Damien Lepetitgaland
La mobilisation contre la réforme des retraites ne fléchit pas dans la Loire. La guerre des chiffres reste d’actualité. Les syndicats annoncent 48 000 manifestants à Saint-Etienne pour seulement 10 100 selon la police. A vous de juger en regardant le défilé dans son intégralité.A Saint-Etienne, les manifestants ont pris le départ de la gare de Châteaucreux à 10h15 pour se rendre à l'Hôtel de ville, via Carnot. Une mobilisation importante puisqu’au moment où la tête du cortège atteignait le point d’arrivée, les derniers n’avaient pas encore quitté le point de départ de la manifestation.Une nouvelle fois la jeunesse a ouvert le bal. Contrairement à Lyon, aucun débordement n’a été à déplorer grâce à un encadrement efficace.Le mouvement ne semble pas fléchir avec des participants toujours plus motivés pour faire plier le gouvernement. Plus le temps passe, plus les manifestants sont déterminés à ne rien lâcher. Aujourd’hui, au-delà de la réforme des retraites, on sent un vent de révolte. «On en a marre d’être pris pour des idiots. La société hyper libérale dans laquelle le gouvernement veut nous emmener: on n’en veut pas » explique un lycéen en tête de cortège.Privé comme public, tous les secteurs étaient représentés. L’unité reste le principal mot d’ordre. Le mouvement s’inscrit dans la durée, les organisations syndicales sont organisées pour tenir le plus longtemps possible. Au fil des heures, dans les rangs des manifestants en colère, on parle de plus en plus à la grève générale.Le film du défilé a été accélérée pour le réduire à moins de 10 minutes. Au total, du premier manifestant jusqu’au dernier, il aura duré 48 minutes. Les images ont été prises du pont SNCF qui enjambe le boulevard Jules Janin.
"La retraite, c’est une affaire de jeunes". La leçon a été bien apprise par le collectif jeune de la Loire qui milite pour la retraite à 60 ans. Comme dans chaque conflit majeur de l’histoire française, la jeunesse militante veut avoir un rôle à jouer dans cette bataille des retraites. Ils étaient nombreux, ce mardi 12 octobre,à battre le pavé aux côtés de leurs aînés.Ils ont même ouvert le bal des 48 000 manifestants à Saint-Etienne selon les syndicats contre seulement 11 500 selon la police.Une guerre des chiffres qui n’entame pas la volonté de poursuivre la lutte jusqu’à ce que le gouvernement fléchisse.Au-delà des retraites, les jeunes veulent un avenir . « Il y en a marre, on a l’impression d’être une génération sacrifiée » explique une lycéenne de 17 ans dans le cortège.Reportage: Damien Lepetitgalandavec photos de Rémy Perrin