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Added on the 21/06/2022 17:33:41 - Copyright : Euronews EN
La guerre en Ukraine vient sans doute d’être le théâtre d’une nouvelle arme : le missile balistique intercontinental (ICBM). Cet armement, pensé avant tout pour transporter des charges nucléaires, peut aussi servir à envoyer des explosifs conventionnels. La Russie est accusée d’avoir eu une telle utilisation à Dnipro. C’est une attaque qui constitue un tournant dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine. À l’occasion d’une frappe visant la ville ukrainienne de Dnipro, située à environ 350 km au sud-est de Kiev, il a été rapporté l’utilisation, pour la toute première fois durant le conflit, d’un missile balistique intercontinental (ICBM, intercontinental ballistic missile, en anglais). Sollicité sur ce point, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a éludé. Il a expliqué que les questions sur les affirmations de Kiev à propos de l’emploi présumé par la Russie de missiles balistiques intercontinentaux en Ukraine doivent être adressées au ministère de la Défense, selon le résumé donné par l’agence Tass, financée par Moscou. Il a toutefois ajouté que l’administration américaine sortante continue de jeter de l’huile sur le feu du conflit ukrainien, empêchant sa conclusion. Ces derniers jours, la Maison-Blanche a pris des dispositions pour accélérer les transferts de matériels militaires à l’Ukraine, et les dépenses de fonds liés, avant le retour de Donald Trump au pouvoir. En particulier, il a été noté le feu vert accordé à Kiev par Washington pour utiliser des MGM-140 ATACMS sur le territoire russe. Ces armements sont déjà employés depuis l’automne 2023 pour frapper des zones de son pays occupées par l’armée russe. Il s’agit de missiles balistiques tactiques dont la portée peut atteindre 300 km. Autre évolution notable : la fourniture de mines antipersonnel d’un genre un peu particulier. Ces dispositifs sont équipés d’un module d’autodestruction (ou d’auto-désactivation). On parle en particulier de munitions d’artillerie à déni de zone (ADAM, pour area denial artillery munition). Certains modèles ont une durée de vie de 4 ou 48 heures, selon les besoins. Sur les réseaux sociaux, des vidéos affirmant montrer la frappe de Dnipro ont commencé à circuler (notamment ce clip et cette autre scène, relayés par le compte Clash Report). Il y a aussi eu le partage par le compte Visegrád 24 d’une séquence de meilleure qualité montrant des salves de missiles qui s’abattent verticalement, par vagues successives. « C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’un ICBM est utilisé dans une guerre », a souligné Visegrád 24. « C’est une première », a abondé Clash Report. Si la nature du missile balistique intercontinental n’était pas certaine au départ, la piste qui se démarque actuellement est celle d’un ICBM de type RS-26 Rubezh. « Lors de l’attaque matinale sur Dnipro le 21 novembre, les occupants russes ont frappé pour la première fois avec un missile balistique intercontinental Rubezh, qui est un porteur potentiel d’ogives nucléaires », écrit le compte MAKS 24. Cette particularité ne signifie pas pour autant que cette frappe particulière incluait des armes nucléaires. Il est effectivement possible d’adapter un ICBM pour effectuer une frappe conventionnelle, avec une charge explosive « classique ». Preuve en est : on ne distingue aucun flash lumineux typique d’une frappe nucléaire ni aucun champignon atomique à l’image. Les dégâts seraient en outre incommensurables. Et par ailleurs, ce n’est pas le branle-bas de combat général dans les états-majors occidentaux.
Targeting hospitals in Ukraine is a "war crime," a senior UN official tells an emergency meeting of the Security Council, called in the wake of deadly strikes that Kyiv blamed on Russia. "Intentionally directing attacks against a protected hospital is a war crime and perpetrators must be held to account," says Joyce Msuya, acting under-secretary for humanitarian affairs. SOUNDBITE
British Prime Minister Rishi Sunak says Nigel Farage's claim that the West provoked Russia's invasion of Ukraine is "completely wrong and only plays into Putin's hands". The far-right leader of Britain's anti-immigration Reform UK party said in a BBC interview Friday that "we've provoked this war", while adding that "of course" it was Russian president Vladimir Putin's "fault". "This kind of appeasement is dangerous for Britain's security, the security of our allies that rely on us, and only emboldens Putin further," Sunak tells reporters while on the campaign trail ahead of July 4 general elections. SOUNDBITE
Ukrainian President Volodymyr Zelensky arrives in France to join the international ceremony in Normandy to mark the 80th anniversary of the Allied landings on D-Day, a hugely symbolic backdrop to talks on how Ukraine can gain back ground after Russian advances. IMAGES
NATO chief Jens Stoltenberg says it is "not too late" for Ukraine to win the war, promising President Volodymyr Zelensky that more support is on the way to Kyiv as Russian forces advance. "Ukraine has been outgunned for months, forced to ration its ammunition... But it's not too late for Ukraine to prevail," the NATO secretary general says at a press conference with Zelensky. SOUNDBITE
US Secretary of State Antony Blinken accuses China of "fuelling" Russia's invasion of Ukraine through the transfers of dual use materials and weapons components from Chinese businesses to Russia for use in Moscow's military expansion. "If China purports on the one hand to want good relations with Europe and other countries, it can't on the other hand be fuelling what is the biggest threat to European security since the end of the Cold War," Blinken tells a press conference after a meeting of G7 foreign ministers on the Italian island of Capri where he had urged urged his European counterparts to increase pressure on Beijing. SOUNDBITE