Description
Added on the 19/05/2023 12:13:06 - Copyright : France 24 EN
Suivez @numerama pour anticiper l'avenir ! Voici l'histoire d'Harishankar, un développeur web "un peu parano", qui a vu un jour son aspirateur intelligent se retourner contre lui...
Depuis quelques jours, vous avez peut-être eu la surprise de voir une pop-up s’afficher instantanément lors de votre connexion à Facebook ou Instagram. À la place du classique fil d’actualité, Meta vous demande désormais de trancher entre deux options pour continuer à utiliser ses services. Deux options s’offrent à vous : S’abonner pour utiliser Instagram ou Facebook sans publicité (à partir de 7,99 € / mois) ; Continuer gratuitement, mais en acceptant que vos données soient exploitées pour du ciblage publicitaire. Tant que vous ne faites pas de choix, l’accès à votre compte est bloqué. Aucune option pour « refuser » ou « ignorer » ce choix. Le message s’impose dès l’ouverture de l’application. Pour continuer, vous devez cliquer sur « Continuer » et confirmer votre préférence. Ce n’est pas la première fois que Meta joue la carte du choix binaire entre vie privée et gratuité. L’entreprise avait déjà initié cette stratégie d’abonnement payant en novembre 2023, provoquant une plainte de l’organisation autrichienne Noyb. Cette dernière dénonçait un contournement du RGPD : selon elle, demander de l’argent pour protéger sa vie privée revient à faire payer un droit fondamental garanti par la loi européenne. La Commission européenne a depuis tranché. Le 1er juillet 2024, elle a estimé que cette approche enfreint clairement le Digital Markets Act (DMA), qui impose aux grandes plateformes de respecter le libre choix des utilisateurs. Offrir uniquement l’option « payer ou consentir » ne permettrait pas, selon Bruxelles, d’exercer ce droit de manière équitable. Meta avait alors jusqu’à mars 2025 pour revoir sa formule, sans quoi l’entreprise risquait une amende pouvant atteindre 10 % de son chiffre d’affaires mondial. Mais bien que Meta revient à la charge sur le sujet, sachez que vous n’êtes pas totalement bloqué. En réalité, RGPD oblige, il est encore possible d’agir sur le traitement de vos données, et ce, même si vous ne payez pas pour utiliser Instagram ou Facebook. Voici la marche à suivre : Rendez-vous dans votre « Espaces comptes » : Sélectionnez ensuite « préférences publicitaires » ; Une fois dans la rubrique, sélectionnez « paramètres de publicités » et enfin « expérience publicitaire » ; Vous avez ensuite le choix entre deux options : « Publicités personnalisées » ou « Publicités moins personnalisées ». Choisissez cette deuxième option. Ce réglage ne supprime pas totalement le suivi publicitaire, d’où la mention « moins personnalisées ». Cet ajustement permet de tout de même de limiter l’exploitation de vos données (il y a d’ailleurs d’autres options sur lesquels vous pouvez agir depuis l’interface compte) et c’est mieux que rien si vous ne souhaitez pas souscrire à l’abonnement payant.
Europe is facing its most serious security threat since the Cold War, EU foreign policy chief Josep Borrell warns during a joint news conference in Washington, DC, with US Secretary of State Antony Blinken. SOUNDBITE
Attendez-vous à des débats brûlants : la vidéosurveillance algorithmique est de retour. Autorisée de manière exceptionnelle du 19 mai 2023 au 31 mars 2025 dans le cadre de la loi Jeux olympiques, elle pourrait, si les politiques parviennent à faire voter une nouvelle loi, devenir courante pour sécuriser les lieux publics comme les transports en commun. C’est en tout cas la volonté de la région Île-de-France, de sa présidente Valérie Pécresse, d’Île-de-France Mobilités et de la SNCF, qui ont présenté une version évoluée de la technologie, basée sur un modèle de langage vidéo (VLM), à l’occasion de la journée de mobilisation contre les violences faites aux femmes dans les transports le 9 décembre 2025. Pour accélérer le débat, la région Île-de-France dévoile les résultats d’un sondage IPSOS réalisé sur une partie de la population francilienne. Les chiffres sont clairs : 89 % des femmes seraient favorables à l’installation d’une IA capable d’analyser les flux des caméras en temps réel, 88 % de la population générale aussi. Seuls 3 % des gens se qualifieraient comme opposés, ce qui incite la région à vouloir accélérer. Sommaire 00:00 - La vidéosurveillance algorithmique, une technologie expérimentale 01:02 - Vers un usage étendu de la VSA ? 02:20 - Une technologie encore approximative 03:08 - Quid de la vie privée ? 04:30 - Interview de Valérie Pécresse 04:50 - Quelle part de Français favorables ? 05:13 - La question de la souveraineté ? 05:41 - Des obstacles politiques 06:56 - La VSA, bientôt au cœur des débats ? L'article par ici ► https://www.numerama.com/tech/2138333-je-ne-vois-pas-quelle-liberte-ca-peut-enfreindre-a-part-celle-du-predateur-la-videosurveillance-algorithmique-bientot-autorisee-en-france.html --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
Depuis plusieurs mois, une vaste campagne de phishing particulièrement vicieuse piège les clients d’hôtels à travers le monde. La force de cette opération ? Les assaillants connaissent l’établissement, les dates et même le prix exact de la réservation. Voici comment une telle arnaque a pu être mise en place.
On vient de perdre la seule chose en laquelle tout le monde croyait encore : les images. Je t’explique tout.