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À Barcelone, plusieurs constructeurs exposent des téléphones avec des batteries silicium-carbone, une technologie qui dispose d’une densité énergétique supérieure aux batteries traditionnelles. Elle permet la création de smartphones ultra-fins, sous les 5 millimètres, qui pourraient devenir la norme dans les prochaines années. Avec son épaisseur de 8,25 millimètres, l’iPhone 16 Pro d’Apple sera-t-il considéré comme un smartphone « énorme » dans quelques années ? Le monde du smartphone, d’ici la fin de 2025, pourrait vivre son moment écran plat. Les téléphones ultra-fins s’apprêtent à apparaître et pourraient rapidement faire des modèles actuels des vestiges du passé, dignes d’une télé cathodique. En septembre 2025, Apple devrait dévoiler l’iPhone 17 Air, son premier smartphone ultra-fin. Les rumeurs sur le produit ont déjà des conséquences sur le marché du smartphones : les marques, notamment asiatiques, se précipitent sur ce segment inédit. Sommaire 00:00 - Téléphones fins : le futur ? 01:06 - Le silicium carbone : LA solution ? 02:26 - Tecno a fait le téléphone le PLUS FIN 05:03 - Le changement en marche L'article par ici ► https://www.numerama.com/tech/1917451-en-attendant-liphone-17-air-voici-les-premiers-smartphones-super-fins.html#:~:text=Le%20monde%20du%20smartphone%2C%20d,dignes%20d'une%20t%C3%A9l%C3%A9%20cathodique. --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
Tecno, Oppo ou Samsung… Les smartphones ultra-fins font leur apparition Au Mobile World Congress de Barcelone, un des plus grands salons au monde dédié aux nouvelles technologies, Numerama a pu constater un phénomène amusant : les appareils ultra-fins commencent doucement à apparaître. S’il faudra sans doute attendre 2026 et les copies de l’iPhone 17 Air pour voir cette catégorie exploser, on constate déjà une appétence des constructeurs pour les téléphones « slim », presque deux fois plus fins que ls autres. Sur le stand de Tecno, un constructeur chinois méconnu en Europe, on trouve un prototype au design impressionnant : le Tecno Spark Slim. Sa particularité est que son épaisseur se limite à 5,75 millimètres, ce qui est absolument impressionnant en main. L’appareil est proche des écrans de papier que l’on peut voir dans certains films, avec un port USB-C qui occupe quasiment toute la place. Son design est parfaitement conforme aux rumeurs sur l’iPhone 17 Air. Chez Oppo, on utilise la même technologie pour faire des smartphones pliants. Le Find N5, un smartphone qui ne sortira pas en Europe, atomise tous les records. Son épaisseur est de 4,21 mm déplié, et de 8,93 mm plié (presque autant qu’un iPhone 16 Pro, alors qu’il y a deux couches). Une nouvelle fois, la prise en main est impressionnante. Même le dernier iPad Pro d’Apple, qui dispose déjà d’une finesse record pour une tablette (5,1 mm) n’est pas aussi fin. Enfin, il y a évidemment le Galaxy S25 Edge, un smartphone annoncé par Samsung en janvier, mais à la date de sortie inconnu. La stratégie du Coréen est encore flou, puisque son appareil n’est toujours pas manipulable. La marque semble surtout faire un coup de com pour pouvoir dire qu’elle a sorti un smartphone ultra fin avant Apple, mais donne l’impression d’avoir annoncé son appareil prématurément. Quoi qu’il en soit, et avec une épaisseur de 5,84 mm, le S25 Edge fait largement mieux que le S25 (8,2 mm). Batterie silicium-carbone, modem économe et caméra déplacée : pourquoi ce n’est pas juste du marketing Comment expliquer ce nouveau phénomène ? À première vue, on pourrait penser qu’il s’agit d’une bataille idiote entre des constructeurs de smartphones, qui ne savent plus quoi inventer. Personne n’a envie de smartphones plus fins si la batterie diminue. Pourtant, quand on creuse le sujet, on se rend compte qu’une vraie révolution technologique est en cours. Ce n’est pas pour faire des smartphones fins que les marques lancent ces appareils, mais parce que la technologie a évolué, ce qui provoque une évolution naturelle. L’arrivée à maturité des batteries silicium-carbone, qui dispose d’une densité énergétique nettement supérieure (jusqu’à 470 mAh/g contre 372 mAh/g pour les batteries lithium-ion traditionnelles), rend possible la création d’appareils ultra-fins avec de grandes capacités de batteries. Il est probable que les premiers appareils équipes de cette nouvelle technologie disposent des mêmes capacités de batterie, dans un encombrement allégé. Autre facteur intéressant : les puces consomment de moins en moins. Le modem Apple C1, qui équipe l’iPhone 16e, en est le parfait exemple. Si Apple réussit à proposer un iPhone 17 Air ultra-fin avec une batterie de capacité équivalente et un modem peu consommateur en énergie, il est probable que l’appareil dispose d’une autonomie redoutable malgré son format jouet. Évidemment, la transition risque de prendre du temps. Les batteries silicium-carbone coûtent cher et sont plus fragiles (risque de gonflement, moins bonne stabilité). Elles amènent aussi plusieurs sacrifices, notamment au niveau de l’appareil photo ou d’autres composants (Apple pourrait abandonner la carte SIM physique par exemple). L’intérêt des consommateurs dira si l’industrie doit accélérer sur ce sujet, ou si l’évolution vers les batteries ultra-fins ne provoquera pas nécessairement l’explosion de produits encore plus maigres.
À Barcelone, plusieurs constructeurs exposent des téléphones avec des batteries silicium-carbone, une technologie qui dispose d’une densité énergétique supérieure aux batteries traditionnelles. Elle permet la création de smartphones ultra-fins, sous les 5 ou 6 millimètres, qui pourraient devenir la norme dans les prochaines années. Avec son épaisseur de 8,25 millimètres, l’iPhone 16 Pro d’Apple sera-t-il considéré comme un smartphone « énorme » dans quelques années ? Le monde du smartphone, d’ici la fin de 2025, pourrait vivre son moment écran plat. Les téléphones ultra-fins s’apprêtent à apparaître et pourraient rapidement faire des modèles actuels des vestiges du passé, dignes d’une télé cathodique. En septembre 2025, Apple devrait dévoiler l’iPhone 17 Air, son premier smartphone ultra-fin. Les rumeurs sur le produit ont déjà des conséquences sur le marché du smartphones : les marques, notamment asiatiques, se précipitent sur ce segment inédit.
Au Mobile World Congress de Barcelone, plusieurs entreprises annoncent qu’elles vont faire des efforts pour étendre la longévité des appareils Android. Qualcomm annonce un support étendu de ses puces à 8 ans, quand Honor suit ses rivaux avec une période de 7 ans.
Motorola et Lenovo présentent des appareils avec des écrans déroulants, qui peuvent s’agrandir seuls. On les a essayés en avant-première au MWC23
Les cellules souches pourraient devenir les concurrents directs de Nvidia. Cortical Labs, une startup australienne d’intelligence artificielle, a entraîné des cellules cérébrales humaines sur une puce informatique pour jouer au jeu vidéo Pong, une simulation rudimentaire de tennis. Ces cellules ont réussi à apprendre à jouer en cinq minutes, grâce à leurs communications électriques. « Ces neurones ont leur propre réactivité électrique interne. Si vous leur donnez les bonnes informations, vous pouvez façonner leur comportement, de sorte qu’ils ne déclenchent pas d’activité électrique aléatoire, mais qu’ils soient capables de bouger de manière dictée », le tout, avec moins de données et « beaucoup moins d’énergie que les systèmes d’intelligence artificielle » assure Hon Wen Chong, le PDG de Cortical Labs, dans un entretien accordé à Numerama. Cette prouesse, la jeune firme l’a réalisée en 2022, alors qu’elle n’avait que 3 ans. De quoi mettre sur le devant de la scène un nouveau champ de recherches : l’intelligence organoïque, une révolution. Formalisée en 2023 par une équipe internationale conduite par des chercheurs de l’Université Johns-Hopkins, aux États-Unis, l’intelligence organoïque se fixe comme objectif de « remplacer les transistors qui composent nos processeurs digitaux par des organoïdes cérébraux » explique le docteur Fred Jordan à Numerama, cofondateur de FinalSpark, autre startup pionnière du domaine basée en Suisse. « Les organoïdes sont des petites boules de cellules souches qui miment les fonctions de certains organes comme le cerveau ou le cœur » précise Frank Yates, enseignant-chercheur à l’école SupBiotech. Si les organoïdes utilisés dans la recherche ne sont pas de mini-cerveaux, ils sont faits des mêmes neurones, ont des capacités d’apprentissage similaires et une faible consommation énergétique. « Pour réfléchir, le cerveau a besoin de 20 watts. Si l’on veut faire une simulation digitale d’un cerveau, on a besoin d’une consommation énergétique 1 million de fois plus importante », souligne Fred Jordan, qui imagine développer des centres de cloud computing dignes de ceux d’Amazon Web Services, mais uniquement à partir de tissus nerveux, et ce, d’ici une dizaine d’années. L’autre intérêt de l’intelligence organoïque est sa capacité d’apprentissage. C’est tout l’enjeu du travail de recherche de la directrice du laboratoire de mathématiques J-A Dieudonné de l’Université Côte d’Azur, Patricia Reynaud Boulet, que d’analyser les capacités d’apprentissage de ces organoïdes. « Les organoïdes ne sont pas des cerveaux, loin de là. Ce ne sont que quelques milliers de neurones, quand le cerveau humain en a des dizaines de milliards. C’est quelque chose de tellement petit et basique que cela reste très bête. Je pense que là où les réseaux de neurones biologiques peuvent avoir un avantage sur les réseaux de neurones artificiels, c’est pour certaines tâches très spécifiques comme l’apprentissage ou la classification d’informations », nous dit-elle. Pour autant, entreprises et chercheurs sont-ils vraiment loin d’avoir réussi à développer un ordinateur fondé sur des neurones, voire une intelligence autonome, capable de penser et de ressentir des émotions ? Vers des machines empathiques : la quête d’une intelligence authentique Cela reste le dessein d’entrepreneurs comme Hon Weng Chong, qui voit dans l’intelligence organoïque, la possibilité à terme, de créer une intelligence artificielle générale, c’est-à-dire susceptible d’apprendre pratiquement n’importe quelle tâche propre aux humains ou autres animaux. Un point de vue partagé par Claude Touzet, derrière la théorie de la robotique développementale : selon ce spécialiste des sciences cognitives, l’intelligence artificielle passera nécessairement par la création de robots capables de toucher, d’entendre et d’interagir avec le monde. En attendant la création d’un humanoïde conscient, Cortical Labs a présenté son premier bio-ordinateur au plus grand salon de l’industrie de la téléphonie mobile, le Mobile World Congress, le 3 mars 2025, en Espagne. Il sera possible d’y écrire du code informatique en langage Python pour obtenir des informations sur l’activité électrique des neurones cérébraux, mais également de programmer cette activité selon les besoins des expérimentateurs. Les considérations éthiques se multiplient autour de ce champ de recherche qui n’en est qu’à ses balbutiements, mais Frank Yates se veut rassurant : « on ne fait pas de recherche en biologie sans se poser en permanence des questions éthiques », souligne l’enseignant-chercheur qui rappelle que « dès qu’on travaille sur des cellules humaines, il faut obtenir le consentement du patient qui donne ses cellules. Il ne donne pas son consentement ad vitam aeternam mais pour une utilisation donnée, et selon les droits nationaux, dans certains pays, dont la France, le patient a le droit de se rétracter ».