Description
Added on the 12/12/2018 07:49:37 - Copyright : Auto Moto EN
Il y a de ces modèles qui façonnent l’histoire d’un constructeur automobile. Chez Renault, ils sont nombreux, mais un en particulier a marqué son époque : la R5 Turbo de 1980. Cette version extrême de la très sage Renault 5 se dotait d’un turbocompresseur pour gonfler sa puissance à 160 ch, offrant des performances sensationnelle à l’époque. Un peu plus de 40 ans plus tard, en 2022, Renault présentait le concept délirant R5 Turbo 3E qu’on aurait cru tout droit sorti d’un jeu-vidéo. Depuis, le patron du groupe Luca De Meo avait en tête d’en faire un vrai modèle de série homologué pour la route. Complètement fou n’est-il pas ? Eh bien Renault va vraiment le faire ! Le PDG lui-même l’avait officialisé à la fin du documentaire sur le come-back de Renault. À l’image de son aïeule et sa technologie turbo en plein essor, la R5 Turbo 3E entend bien révolutionner la propulsion électrique. Nous avons pu découvrir la maquette de cette « mini-supercar » en avant-première à l’usine historique de Flins, dans les Yvelines (78). Renault annonce que le modèle de série lui sera fidèle à 95 %, comme l’a été la R5 E-Tech. Après nous avoir proposé un voyage dans le temps avec les modèles originels accompagnés de leurs versions de course puis le concept de 2022, Renault nous a conduits dans la salle finale où, derrière une fine brume, se cachait la Turbo électrique. Je suis resté tout simplement bouche bée face à ce monstre vêtu de jaune et de blanc, une livrée hommage à la R5 Turbo Tour de Corse (on y reviendra). Quelle gueule ! La sportive en impose et ses dimensions étonnantes le prouvent puisque la Turbo 3E mesure 2,03 m de large. C’est 22 cm de plus qu’une R5 normale. En longueur, la sportive gagne presque 16 cm. Démentiel. La face avant est encore plus néo-rétro que la version de base et reprend le museau carré du modèle originel, que ce soit au niveau du capot ou des projecteurs. Le bouclier proéminent est massif et fait un clin d’œil au passé avec ses trois ouïes sous le logo vintage. Tout a été pensé pour l’optimisation des flux d’air, à la fois pour l’appui aérodynamique, mais aussi pour le refroidissement des éléments de la voiture. Le milieu du capot accueille, par exemple, un énorme extracteur d’air, tandis que les ailes élargies à l’avant laissent s’échapper le flux en provenance des roues. Celui-ci s’écoule le long de la carrosserie et vient s’engouffrer dans les deux prises d’air de part et d’autre de la caisse, comme à l’époque. Ma partie préférée est sans aucun doute l’arrière, où le look bodybuildé de la Turbo 3E prend tout son sens. La voiture parait encore plus large avec des hanches carrées et un diffuseur rallongé. Le hayon gagne une arête noire frappée d’une inscription Renault en relief et du fameux « 5 ». Certains seraient tentés de dire que la Renault Turbo 3E n’est qu’une « simple » R5 sous stéroïdes. C’est bien plus complexe que ça. La Turbo est au final presque une voiture totalement différente. En effet, seulement quatre pièces sont communes avec la R5 E-Tech : les rétroviseurs, les poignées de portes quand il y en aura, le pare-brise (légèrement reculé) et bien sûr les feux arrière. La Turbo 3E repose sur un châssis en aluminium conçu spécialement pour elle par les ingénieurs d’Alpine et la carrosserie est en fibre de carbone. Pour Renault, « le but était de mettre au point un véhicule le plus léger possible, afin qu’il soit le plus agile et le plus performant possible ». Car oui, la R5 Turbo électrique affiche une fiche technique exceptionnelle digne d’une supercar : 540 ch (2 x 200 kW) et 4 800 Nm de couple 0 à 100 km/h : moins de 3,5 secondes 0 à 200 km/h : moins de 9 secondes 1 450 kg Vitesse max : 270 km/h a Turbo 3E est une pure propulsion, équipée de deux moteurs… dans les roues arrière ! Une première mondiale. Cette technologie permet de se passer de cardans entre les moteurs et les roues, offrant une meilleure restitution de la puissance. Les roues de 20 pouces chausse des gommes sport de 245 mm de large à l’avant, tandis que l’arrière grimpe à 275 mm pour faire passer la cavalerie au sol. En plus des caractéristiques d’une supercar, la Renault 5 Turbo 3E adopte des technologies électriques de pointe. La citadine ultra-sportive est le premier modèle du constructeur à posséder une architecture 800 V. Résultat, la recharge de 15 à 80 % se fait en seulement 15 minutes à une puissance maximale de 350 kW sur borne rapide. Idéal pour faire le plein entre deux sessions sur circuit. L’alimentation est assurée par une inédite batterie NMC (nickel-manganèse-cobalt) de 70 kWh. Conçue pour la piste, elle gère mieux sa température afin de pouvoir enchaîner les tours sans surchauffe. En utilisation normale, Renault promet plus de 400 km d’autonomie en cycle WLTP.
NASA's latest rover Perseverance launches for Mars, blasting off from Cape Canaveral, Florida on a United Launch Alliance Atlas V rocket on schedule. IMAGES
Le style martial des Rolls-Royce s'adapte sans peine au registre cubique du grand break haut sur pattes. Le Cullinan est la Rolls sur laquelle les vestiges de la fière calandre semblent le moins incongrus. L'intégration est si réussie que le premier SUV Rolls-Royce parvient à se forger son identité propre. Ceux qui craignaient de découvrir une parodie de Range Rover peuvent se rassurer.
Le style martial des Rolls-Royce s'adapte sans peine au registre cubique du grand break haut sur pattes. Le Cullinan est la Rolls sur laquelle les vestiges de la fière calandre semblent le moins incongrus. L'intégration est si réussie que le premier SUV Rolls-Royce parvient à se forger son identité propre. Ceux qui craignaient de découvrir une parodie de Range Rover peuvent se rassurer.
En érigeant sans colle ni boulon un pont fait de feuilles de papier, Range Rover répond à une question que personne ne se posait. Un record pour marquer son 45ème anniversaire.
Attendez-vous à des débats brûlants : la vidéosurveillance algorithmique est de retour. Autorisée de manière exceptionnelle du 19 mai 2023 au 31 mars 2025 dans le cadre de la loi Jeux olympiques, elle pourrait, si les politiques parviennent à faire voter une nouvelle loi, devenir courante pour sécuriser les lieux publics comme les transports en commun. C’est en tout cas la volonté de la région Île-de-France, de sa présidente Valérie Pécresse, d’Île-de-France Mobilités et de la SNCF, qui ont présenté une version évoluée de la technologie, basée sur un modèle de langage vidéo (VLM), à l’occasion de la journée de mobilisation contre les violences faites aux femmes dans les transports le 9 décembre 2025. Pour accélérer le débat, la région Île-de-France dévoile les résultats d’un sondage IPSOS réalisé sur une partie de la population francilienne. Les chiffres sont clairs : 89 % des femmes seraient favorables à l’installation d’une IA capable d’analyser les flux des caméras en temps réel, 88 % de la population générale aussi. Seuls 3 % des gens se qualifieraient comme opposés, ce qui incite la région à vouloir accélérer. Sommaire 00:00 - La vidéosurveillance algorithmique, une technologie expérimentale 01:02 - Vers un usage étendu de la VSA ? 02:20 - Une technologie encore approximative 03:08 - Quid de la vie privée ? 04:30 - Interview de Valérie Pécresse 04:50 - Quelle part de Français favorables ? 05:13 - La question de la souveraineté ? 05:41 - Des obstacles politiques 06:56 - La VSA, bientôt au cœur des débats ? L'article par ici ► https://www.numerama.com/tech/2138333-je-ne-vois-pas-quelle-liberte-ca-peut-enfreindre-a-part-celle-du-predateur-la-videosurveillance-algorithmique-bientot-autorisee-en-france.html --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama