Description
Added on the 01/07/2024 13:00:46 - Copyright : Numerama
L’Europe a une nouvelle fusée opérationnelle depuis le 9 juillet 2024 : Ariane 6. Le lanceur remplace tout à la fois Ariane 5 et Soyouz. Elle est déterminante pour les ambitions spatiales du Vieux Continent. Le nouveau lanceur européen Ariane 6 a connu son vol inaugural le 9 juillet prochain, ce sera un jalon clé pour notre continent. À un moment où l’Union européenne monte considérablement en puissance dans le domaine spatial (programmes Copernicus d’observation de la Terre, Galileo de navigation par satellite, Iris2 de constellation de télécommunication), Ariane 6 est une constituante essentielle de la souveraineté européenne. De plus, par la simple garantie de lancement qu’il procure, Ariane 6 crédibilise explicitement ou implicitement les offres de notre industrie des satellites sur le marché international, contribuant ainsi au renforcement de celle-ci. Ses prédécesseurs Ariane 1/2/3/4 et Ariane 5 ayant chacune été exploitées pendant une vingtaine d’années, les actifs d’Ariane 6 ont été construits pour permettre la même durée d’exploitation. L’importance des systèmes spatiaux pour notre société, notre économie et nos politiques publiques n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies. Les systèmes spatiaux de télécommunication, d’observation de la Terre (y compris de météorologie), de navigation sont devenus de véritables clés de voûte pour des capacités indispensables pour de nombreux secteurs économiques (transports, communications, énergie, agriculture…), mais également pour la défense ou, plus généralement, pour notre souveraineté. Les systèmes spatiaux contribuent grandement à l’autonomie de décision. En effet, grâce à leur accès non-intrusif à toutes les zones du globe, les systèmes spatiaux d’observation de la Terre, particulièrement ceux fournissant de l’imagerie haute résolution, ainsi que ceux de renseignement d’origine électromagnétique (ROEM, pour la détection, la localisation et la caractérisation technique des émetteurs électromagnétiques que sont les systèmes de radiocommunications ou encore les radars), sont de précieuses aides à l’appréciation des situations.
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Petit à petit, la sonde spatiale Voyager 1 s’approche d’un cap très symbolique : celui du jour-lumière de distance avec la Terre. Du jamais-vu. Voyager 1 a quitté la Terre il y a un peu plus de 48 ans et 2 mois. Toujours active, elle poursuit son odyssée de plus en plus loin dans le cosmos, tant bien que mal, là où aucune autre mission ne s’était jamais rendue auparavant.
La fusée New Glenn de Blue Origin (l'entreprise spatiale de Jeff Bezos) a décollé au ralenti ? C'est normal, et voilà pourquoi !
Les Russes ont envoyé une véritable arche de Noé dans l’espace. C’est en tout cas le surnom attribué à la mission spatiale Bion-M n°2. Et ce n’est pas étonnant lorsqu’on se penche sur son équipage un peu particulier : 75 souris, 1 500 mouches, des algues, des graines, des microbes et d’autres organismes vivants ont été placés en orbite pendant 30 jours dans une capsule spatiale. L’objectif était d’étudier comment tous ces colocataires réagissent à la radiation, à la gravité et aux rayonnements cosmiques, aussi bien d’un point de vue biologique que reproductif. Saviez-vous que la vie sur Terre pourrait avoir une origine extraterrestre ? C’est en tout cas l’hypothèse que cette expérience tente d’explorer, une théorie connue sous le nom de panspermie. Ce “zoo spatial” devait également permettre d’étudier si des micro-organismes transportés par un astéroïde ou une comète pourraient donner naissance à la vie sur d’autres planètes. Enfin, la mission visait aussi à ouvrir la voie à de futurs voyages humains de longue durée. Comme son nom l’indique, Bion-M n°2 avait un prédécesseur. Dans celui-ci, on retrouvait notamment des lézards, des gerbilles de Mongolie et même des escargots. De quoi se demander quels seront les prochains animaux à voyager dans l’espace.